7e jour de trek, journée libre à Dat
Les moines se sont foutus de nous. On les a entendu bien rire au petit matin, et alors qu'on sortait des tentes à 6h30 on les a vus partir à cheval, soi-disant cette fois-ci pour apporter des cymbales nécessaires à une cérémonie de mariage.
Après une tasse de thé on retourne dans nos tentes attendre le petit déjeuner prévu à 8 heures. Juste avant, les cuisiniers me font goûter à leur « semoule » : de la tsampa (farine d'orge) au thé au beurre de yack. Ça va, c'est moins « puissant » que le thé au beurre de yack seul. Malgré tout, je n'en abuserais pas : une ou deux cuillères suffisent :-) Au petit déjeuner on a le droit aujourd'hui à de la semoule avec des amandes et des petits raisins.
Matinée lessive : j'en avais bien besoin. On tend de grands fils à linge (parfois composés de plusieurs fils attachés ensembles) entre les tentes pour étendre le linge. J'emprunte quelques piquets à l'équipe pour soutenir le fil le plus long. Avec tout ça, on devrait arriver à repousser les mauvais esprits !
En attendant le déjeuner, je vais visiter les deux villages de Dat : « Dat-le-bas » et « Dat-le-haut » :-) Mon passage perturbe quelques marmottes en contrebas qui s'arrêtent, immobiles, pour me guetter avant de rentrer dans leur terrier.
Je vais faire un tour au monastère. Il est effectivement fermé, mais en montant sur le toit par l'escalier on atteint l'ouverture centrale du plafond de la salle du temple, et on peut jeter un coup d'oeil dans la salle : quelques beaux thangkas.
On déjeune en plein air, ce qui est très agréable.
L'après-midi, je repars dans la vallée, admirant de nouveau le paysage et les murs de manis.
Murs de manis, vallée de la Dat
De retour au camp, thé, puis toilette quelques minutes trop tard : le soleil vient juste de passer derrière la montagne et plonge dans l'ombre l'endroit où je suis en train de me laver.
Je refais ensuite mon sac avec tout le linge que j'ai lavé ce matin et qui est maintenant bien sec.
La tente chiottes devient de plus en plus sportive à utiliser : le trou original était déjà assez large, et maintenant, les bords s'effritant de plus en plus, il va bientôt falloir faire le grand écart !
Au dîner les cuisiniers ont fait des prouesses : on a droit à un super gâteau.
