Dimanche 20 août :
trek - 9e jour : Lungmochey - Spanchen


9e jour de trek, arrivée chez les nomades

Lever aujourd'hui à 7 heures, avec le porridge au petit déjeuner qui ne nous quittera désormais plus.

On chemine le long de la vallée puis d'un plateau. La plaine et les plateaux la bordant forment une étendue immense entourée au loin de chaînes de montagnes : c'est grandiose toute cette grandeur (oui, je sais, il y a une répétition, mais « grand » est bien le mot qui convient pour décrire tout ça).

On tourne ensuite sur la gauche pour descendre dans une vallée moins large mais assez plate elle aussi.

Large vallée
Large vallée

Les paysages sont toujours aussi beaux et colorés, avec ici des variations de relief de plus petite échelle.

On s'arrête pour déjeuner au bord d'une rivière d'eau claire après l'avoir traversée à gué (l'eau est plutôt chaude, ça relaxe les pieds).

On rencontre toujours régulièrement des murs de manis le long du chemin. Le ciel est pour l'instant bleu avec seulement quelques petits nuages pour décorer.

On rentre dans la vallée immense de la Zara avant d'aller sur la droite et de découvrir enfin Spanchen. C'est le camp d'été des nomades Changpas, situé à 4550 m sur le haut d'une petite vallée transversale. On reconnaît des petites maisons de pierres similaires à celles de Dat, certains murs de pierres servant de base à de nombreuses toiles de tentes, certaines étant en fait des parachutes (d'ailleurs la tente cuisine de notre équipe est elle-même faite à partir d'un de ces parachutes circulaires de l'armée).

Spanchen : village des nomades
Spanchen : village des nomades

Les gamins arrivent pour demander des stylos ou du chocolat. Le problème est que lorsque les touristes commencent à acheter la photo typique des gamins en leur donnant des stylos, ils les transforment en gamins qui ne cessent en suite de quémander. Notre groupe ne déroge malheureusement pas à cette mauvaise habitude. Personnellement je pense qu'il vaudrait organiser « officiellement » la distribution de stylos et autres cadeaux à un endroit précis du village (genre la « place » du village). Ainsi ça n'ôterait pas la joie de donner aux enfants, mais ça ne les transformerait pas en quémandeurs et ça permettrait aussi mieux répartir les objets (bien qu'heureusement ici ce n'est pas du chacun pour soi comme dans d'autres pays et les enfants se redistribuent naturellement les stylos).

Après ce petit mouvement de mauvaise humeur, reprenons le cours des événements.

Le camp est installé au-dessus du village. A priori c'est pas terrible : boueux, mouillé,... En cherchant un peu plus haut on arrive à trouver des emplacements corrects pour toutes les tentes.

Une fois le soleil passé derrière la montagne on assiste à la rentrée des troupeaux. On voit notamment un troupeau de yacks suivi d'un troupeau de moutons rentrer au village en passant juste à côté du campement et frôlant les tentes : c'est assez impressionnant. De temps en temps on voit une mère yack prendre soin de son petit.

Dernière mise à jour : 14 novembre 2000.

© Stéphane Rivière, S.Riviere@univ-mulhouse.fr