Dimanche 15 août :
Trek - 9e jour : Pipula - Raru


Arrivée vers Ichar
Arrivée vers Ichar
Il fait encore très beau aujourd'hui, et on continue notre chemin qui monte et qui descend le long des gorges creusées par la rivière, avec toujours de très jolis coins de verdure tout le long.

On arrive après une bonne petite montée au village et au monastère d'Ichar.

Une partie du village est fortifiée sur un promontoire rocheux et le monastère et le reste des maisons du village sont étalés le long du flanc de la montagne.

En haut du promontoire il y a un petit tas de pierres votives gravées de divers bouddhas, boddhisatvas, ...

Parmi les chörtens, il y en a un grand où l'on peut passer dessous et sous lequel est dessiné un beau mandala.

Champs à la sortie d'Ichar
Champs à la sortie d'Ichar
On descend en contre-bas dans la vallée voir des moulins à eau moudre le grain. On voit les détails sur un moulin arrêté : on ne voit rien dans les moulins en action car ils dégagent un nuage de poussière de farine. On déjeune ensuite à côté sous les arbres.

On repart en remontant jusqu'au petit plateau où est situé le village, que l'on quitte en traversant les champs : le cadre est vraiment très agréable, très reposant.

Je me sens très fatigué et je me traîne littéralement le long du chemin. Aidé de quelques uns, j'arrive finalement au campement quelques heures après les autres en battant donc un record de lenteur. Les paysages étaient très beaux, mais je n'ai pas pu les apprécier pleinement.

Le campement à Raru (3700 m) est situé au bord d'un lac (qui n'est profond en fait que de quelques dizaines de centimètres). Pour me guérir on me prescrit un traitement choc : sels minéraux, eau de riz et chapatis comme dîner, et coucher très tôt.


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Dernière mise à jour : 10 novembre 1999.

© Stéphane Rivière
S.Riviere@univ-mulhouse.fr