Aujourd'hui, dernier jour au Pérou, re-sniff !
On arrive donc tôt le matin à Lima par le bus de nuit. Il y fait le temps habituel : ciel couvert, brumeux, maussade et crachin. Mais quelque part ça donne une atmosphère particulière qui n'est pas désagréable (à condition de ne pas y vivre constamment toute l'année :-).
On va à l'hôtel pour poser les bagages et prendre le petit déjeuner (bordélique comme toujours dans cet hôtel). Ensuite le groupe se sépare en petits groupes (ça fait une répétition, mais ça décrit bien la réalité :-) qui vont visiter divers endroits de la ville.
De notre côté, on est quatre à se rendre en taxi au
Museo de la Natión pour voir
l'exposition temporaire sur le Seigneur de
Sipan, dont c'est le dernier jour.
On y arrive à l'ouverture, alors qu'il n'y a encore personne.
Ça nous permet de visiter calmement l'exposition avant les hordes
d'écoliers qui débarquent ensuite continument pendant toute la
matinée. En effet, on a déjà remarqué dans ce
voyage que les écoliers étaient souvent emmenés en
visite culturelle dans les musées, les cathédrales, les
églises...
Il y avait à Sipan un palais avec deux grandes pyramides contenant des
tombes. Aujourd'hui, ce n'est plus extérieurement qu'un immense tas de
boue et de pierre. En revanche, à l'intérieur, les
archéologues ont trouvé des tombes intactes qui ont
échappé aux huaqueros, les pilleurs de tombes.
L'exposition est très impressionnante, et très bien
organisée du point de vue pédagogique.
Il y a de nombreux panneaux montrant la structures des tombes dans la
pyramide, le contenu des tombes. Des photos montrant l'état dans
lequel les choses étaient quand les archéologues ont
découvert les tombes font ressortir le travail énorme de
restauration qui a été effectué. Il y a d'ailleurs
quelques objets laissés non restaurés pour mieux voir la
différence.
Parmi tous ces objets, il y a de nombreuses pièces en or, il y a aussi
des pectoraux en petites perles qui ont du demander du temps pour être
restaurés.
On quitte ensuite cette exposition pour monter à l'étage de cet
énorme batiment, qui contient d'ailleurs entre autre une salle de
danse au sous-sol.
Le premier étage est une exposition permanente sur l'histoire
archéologique du Pérou. C'est assez bien fait, et ça
nous permet notamment d'avoir une petite vision de sites majeurs que nous
n'avons pas pu voir.
Il y a aussi des maquettes intéressantes de Nazca et de Machu Pichu
qui nous rappellent des souvenirs.
Alors que certains décident d'aller visiter le musée de l'Or situé un peu plus loin, on décide de revenir au centre-ville pour manger. Ensuite on part visiter un peu la ville. La ville alterne des coins intéressants et des coins pas terribles.
Les endroits les plus intéressant sont notamment ceux où se
situent les anciennes églises, cathédrales et immeubles
coloniaux, en particulier la Plaza de Armas et la Plaza San
Martín.
La grande avenue piétonne, el jirón de la Unión
vaut aussi la visite, par son alternance entre grands magasins et
églises coloniales. Cependant méfiance ! En effet c'est dans
cette rue bondée de monde que les pickpockets en tout genre abondent,
et les touristes ne sont pas les seuls à porter leur sac à dos
sur le ventre.
Il y a aussi des coins plus tranquilles, assez agréables avec des maisons colorées.
rue de Lima
Cependant ce temps constamment brumeux déteint sur la ville et ne lui rend pas justice. La grisaille continue rend ternes les batiments et les maisons coloniales anciens, des façades colorées..., et Lima apparaît comme une ville peu attirante au premier abord.
Il est vrai qu'il y a quelques coins sales, comme celui que l'on voit depuis une fenêtre de notre hôtel.
Lima : vue depuis l'hôtel
Cependant, Lima vaut le coup d'être visitée au moins un jour ou deux, même si on n'aimerait pas y vivre.
Le séjour touche malheureusement à sa fin. Une dernière douche avant de prendre nos bagages et d'aller à l'aéroport.
On fait les duty-frees pour écouler les quelques soles qui nous restent. D'habitude je liquide ma monnaie en chocolat, mais là la moindre tablette est hors de prix. Je me rabats sur un album de Malfada, El mundo de Malfada, qui raconte la genèse et la vie du personnage de Quino. Il va falloir que je fasse des progrès en espagnol pour tout saisir :-)
L'avion décolle en retard. Je suis tellement fatigué que je m'endors sans m'en rendre compte et je suis réveillé par l'atterrissage à Bogota : ça fait bizarre. Là l'avion prend encore plus de retard, et environ 12 heures plus tard on louppe la correspondance à Francfort. On est obligé d'attendre quelques heures et surtout de prendre un avion qui atterrit à Roissy au lieu d'Orly.
Mais je vais arrêter là mon carnet, car je pense que ça ne doit plus vous intéresser :-)
© Stéphane Rivière