Aujourd'hui, dernier jour de trek, sniff !
Ce matin au lever, le ciel est bleu avec une petite bande nuageuse qui enveloppe les montagnes alentour comme une écharpe. Ensuite les nuages disparaissent et on a droit à un beau ciel bleu au milieu duquel brille un soleil qui tappe assez fort. Un super temps pour finir ce trek.
La montée au col à 4769 m se fait assez lentement. On coupe
quand même la piste qui y mène. Arrivé au col, une fois
passé la brèche à travers l'arête rocheuse, une
surprise nous attend : un paysage somptueux se dévoile à nos
yeux !
Des sommets enneigés recouverts de glaciers nous entourent, et sur
notre gauche on voit les deux sommets du Huascaran.
Le Huascaran
On voit bien la trace laissée par les glaciers lorsqu'ils ont reculé à cause du réchauffement du à El Niño. Leur recul, effectué en quelques années seulement, est assez impressionnant.
Au col même, on monte sur l'arête de gauche pour atteindre l'altitude du Mont Blanc. Je sais bien qu'on l'a déjà dépassée auparavant en montant au glacier, mais ça fait toujours plaisir :-)
On redescend ensuite tout en bas dans la vallée, en coupant la piste qui décrit de grands lacets, par des petits chemins qui empruntent le lit de torrents pour l'instant asséchés.
En bas, on voit encore notamment les sommets du Huandoy, qui ne cesseront de nous accompagner de loin lors du trajet en minibus jusqu'à Caraz, et que l'on aperçoit encore depuis Caraz : des adieux prolongés.
Le Huandoy
Enfin, on doit quitter tout cela. Après avoir fait un dernier
pique-nique, on part en minibus jusqu'à Caraz.
Arrivés à Caraz, douche chaude bien mérité
à l'hôtel, puis on se repose un peu autour d'une petite
bière.
Je retourne avec Didier au site inca à la sortie de la ville, pour
voir comment ont progressé les travaux de déblaiement.
Apparemment, malgré l'optimiste du directeur des travaux il y a six
jours, les choses n'ont pas beaucoup progressé : le site est toujours
recouvert de nombreux cactus et arbustes.
Comme il fait beau, on a une belle vue sur les sommets alentours avant que le
soleil ne se couche.
On dîne dans un petit resto. On est quelques-uns à tester le steak a lo pobre : le steak « à la pauvre ». Ce plat porte mal son nom ! Il s'agit d'un steak, posé sur un lit de riz, avec des frites, du pain grillé, et une banane coupée en deux : on a du mal à terminer.
On doit prendre ensuite le bus de nuit jusqu'à Lima. Avec Benoît
on se pique un petit sprint avec les bagages jusqu'au terminal de bus
quelques centaines de mètres plus loin.
Le trajet se déroule sans encombre : la route est goudronnée
jusqu'à Lima. Ils on fait du bon boulot : il y a un an, les
inondations dues à El Niño avaient tout ravagé et il
fallait 4 jours pour se rendre à Lima.
© Stéphane Rivière