Lundi 31 août :
Trek Cordillère Blanche - dernier jour


Aujourd'hui, dernier jour de trek, sniff !

Ce matin au lever, le ciel est bleu avec une petite bande nuageuse qui enveloppe les montagnes alentour comme une écharpe. Ensuite les nuages disparaissent et on a droit à un beau ciel bleu au milieu duquel brille un soleil qui tappe assez fort. Un super temps pour finir ce trek.

La montée au col à 4769 m se fait assez lentement. On coupe quand même la piste qui y mène. Arrivé au col, une fois passé la brèche à travers l'arête rocheuse, une surprise nous attend : un paysage somptueux se dévoile à nos yeux !
Des sommets enneigés recouverts de glaciers nous entourent, et sur notre gauche on voit les deux sommets du Huascaran.

les deux pointes du Huascaran
Le Huascaran

On voit bien la trace laissée par les glaciers lorsqu'ils ont reculé à cause du réchauffement du à El Niño. Leur recul, effectué en quelques années seulement, est assez impressionnant.

Au col même, on monte sur l'arête de gauche pour atteindre l'altitude du Mont Blanc. Je sais bien qu'on l'a déjà dépassée auparavant en montant au glacier, mais ça fait toujours plaisir :-)

On redescend ensuite tout en bas dans la vallée, en coupant la piste qui décrit de grands lacets, par des petits chemins qui empruntent le lit de torrents pour l'instant asséchés.

En bas, on voit encore notamment les sommets du Huandoy, qui ne cesseront de nous accompagner de loin lors du trajet en minibus jusqu'à Caraz, et que l'on aperçoit encore depuis Caraz : des adieux prolongés.

le Huandoy
Le Huandoy

Enfin, on doit quitter tout cela. Après avoir fait un dernier pique-nique, on part en minibus jusqu'à Caraz.
Arrivés à Caraz, douche chaude bien mérité à l'hôtel, puis on se repose un peu autour d'une petite bière.
Je retourne avec Didier au site inca à la sortie de la ville, pour voir comment ont progressé les travaux de déblaiement. Apparemment, malgré l'optimiste du directeur des travaux il y a six jours, les choses n'ont pas beaucoup progressé : le site est toujours recouvert de nombreux cactus et arbustes.
Comme il fait beau, on a une belle vue sur les sommets alentours avant que le soleil ne se couche.

On dîne dans un petit resto. On est quelques-uns à tester le steak a lo pobre : le steak « à la pauvre ». Ce plat porte mal son nom ! Il s'agit d'un steak, posé sur un lit de riz, avec des frites, du pain grillé, et une banane coupée en deux : on a du mal à terminer.

On doit prendre ensuite le bus de nuit jusqu'à Lima. Avec Benoît on se pique un petit sprint avec les bagages jusqu'au terminal de bus quelques centaines de mètres plus loin.
Le trajet se déroule sans encombre : la route est goudronnée jusqu'à Lima. Ils on fait du bon boulot : il y a un an, les inondations dues à El Niño avaient tout ravagé et il fallait 4 jours pour se rendre à Lima.


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Dernière mise à jour : 10 octobre 1998.

© Stéphane Rivière
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