Mardi 13 août :
Antigua - Solola - Panajachel


Arrivée au bord du lac Atitlán

Je me réveille assez tôt après une nuit moyenne : les draps et les couvertures font à peine ma taille, ce qui est un peu juste. J'en profite pour aller faire un petit tour matinal en ville avant le petit déjeuner. La plupart des nombreuses églises marquées sur mon plan sont en fait en ruines, détruites par les tremblements de terre fréquents, dont un très violent il y a quelques dizaines d'années. Sur une petite vingtaine d'églises, seules trois ou quatre ont « survécu », les autres ne pouvant montrer que leur façade et quelques murs.

Il doit y avoir des problèmes de vol, car de nombreuses voitures garées dans les rues ont un anti-vol (une barre qui bloque le volant). Le resto d'hier ne fait pas de petits déjeuners, et comme j'ai la flemme d'en chercher un autre, je vais acheter mon petit-déjeuner au supermarché : yaourt, bananes et petits gâteaux.

On part en minibus pour le village de Solola. La route est bonne, mais elle ne cesse de tourner à droite et à gauche pour contourner les nombreuses collines qui forment ce paysage très accidenté. C'est étonnant : les Guatémaltèques conduisent bien (voire mieux qu'en France), sans klaxonner à tout va, ce qui n'est pas dans la culture des voisins mexicains ou des Péruviens par exemple. On voit partout des milpas, des petits champs carrés défrichés par les paysans indiens sur lesquels ils cultivent principalement du maïs. Tous ces carrés forment parfois un grand patchwork qui recouvre entièrement des collines.

On aperçoit enfin le lac Atilán au loin. On s'arrête alors au bord de la route (un arrêt calculé, puisqu'il y a un certain nombre d'étalages qui vendent des babioles) pour admirer la vue.

Vue du lac Atitlán
Vue du lac Atitlán

La vue est très belle sur ce lac bleu bordé de grands volcans.

On reprend la route, et on arrive au village de Solola pour visiter son grand marché local. Il y a beaucoup de monde dans ce marché, où les indiens sont en costume local très coloré, et les bouchons sont fréquents dans ces étroites allées.

Église et marché de Solola
Église et marché de Solola

On peut monter dans un clocher (entrée 1 quetzal, soit environ 1 franc) pour avoir un point de vue sur le village. La vue est assez décevante : tous les étalages du marché sont abrités sous une bâche, et d'en haut on ne voit alors que des rivières de bâches qui recouvrent les rues.

En redescendant vers le bas de la ville, le marché laisse place aux stands d'une fête foraine, stands notamment de jeux de billes ou de jeux vidéos. Au bout il y a deux petites grandes roues pour les enfants, actionnées directement à la main.

On repart pour Panajachel, petite ville au bord du lac Atitlán, où on arrive vers 14 heures. On déjeune dans un petit resto puis on part à pieds pour le village côtier de Santa Catarina. On a droit à de très belles vue du lac le long de la route. Heureusement que cette route est souvent ombragée, car le soleil tape bien et il fait assez chaud. Santa Catarina est assez décevant : il n'y a en fait rien à voir. En revanche, en descendant au bord du lac on a un cadre et une vue très sympathiques, avec toujours les volcans en arrière plan. On profite du paysage en buvant un coup (du Fanta ananas : assez moyen) à une terrasse. À côté, un entraîneur dirige l'échauffement de gamins sur le terrain de foot.

On rentre en pick-up à Panajachel. On dîne en achetant des bricoles aux petits stands au bord de la rue (une part de pizza au fromage pour moi).


Dernière mise à jour : 20 septembre 2002.
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