Mercredi 14 août :
Lac Atitlán


Balade sur le lac Atitlán

On a prévu de partir à neuf heures faire un tour du lac en bateau et visiter quelques villages. On va prendre avant un petit déjeuner en ville. Il est très bon, mais aussi très lent : on attend presque trois quarts d'heure avant d'être servi et on arrive juste à temps pour la balade.

On prend un petit bateau, et on est parti sur le lac. Le paysage est vraiment magnifique : le lac est bordé de volcans et de petites barrières montagneuses très abruptes ressemblant à des vagues géantes solidifiées. Comme partout ailleurs, les flancs des collines et montagnes sont cultivés, certaines parcelles étant ici sur des pentes très abruptes, limite verticales : c'est assez impressionnant.

On s'arrête au petit village de San Pedro. Les costumes sont un peu différents de ceux vus jusqu'ici : les femmes portent un haut à fleurs.

Rue de San Pedro
Rue de San Pedro

Il y a plein d'églises évangélistes (protestantes), presque une à chaque coin de rue. On me dit qu'elles commencent à avoir beaucoup de succès. Sur la place du village il y a un petit marché bordé d'un petit terrain de sports où une maîtresse fait courir ses élèves « en avant, en arrière, à droite, à gauche » en plein soleil sans que cela semble les gêner. En redescendant à l'embarcadère, on achète des gâteaux à des indiennes : gâteau à la banane, au chocolat et à la cannelle.

On reprend le bateau pour faire un arrêt plage un peu plus loin. L'eau est assez fraîche au début, puis une fois dedans elle est assez bonne si on évite quelques courants d'eau froide en profondeur. C'est un vrai plaisir de nager dans un tel cadre, entouré des volcans et des montagnes.

On repart pour le village de San Maximo. On goûte les gâteaux qu'on a achetés, et on s'aperçoit qu'en fait ce sont tous des gâteaux à la banane, éventuellement légèrement parfumés au chocolat ou à la cannelle. Arrivé au village, le jeu est de faire « la chasse » au Maximo : c'est une statue du saint hébergée chez un habitant différent chaque année. Il faut donc un « guide » pour trouver cette maison, et évidemment ce n'est pas ça qui manque. Arrivé sur place, c'est assez décevant. La statue est très pittoresque, recouverte d'habits hétéroclites, mais ça fait attraction touristique. Ça doit être plus authentique lors des cérémonies où les indiens promènent la statue dans le village.

San Maximo
San Maximo

Le reste du village n'est pas transcendant. On déjeune sur place avant de reprendre le lac (ben oui, on ne reprend pas la mer, on est sur un lac !) pour le village de San Antonio Pallo Po. C'est un petit village où il n'y a pas grand chose à voir. Après être ressorti de l'église, les quatre femmes qui s'occupent du ménage se mettent à balayer les marches après notre passage. À l'embarcadère de nombreux groupes d'indiens sont en train d'empaqueter des oignons tout frais cueillis : ça doit être une des cultures locales.

Retour à Panajachel où on achète des provisions pour le pique-nique de demain.


Dernière mise à jour : 20 septembre 2002.
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