Vendredi 23 août :
Flores - Livingstone


Rio Dulce et côte Caraïbe

Après un petit tour rapide sur la place de Flores, on reprend le minibus. On s'aperçoit en cours de route que les pluies d'hier ont vraiment été diluviennes : beaucoup d'inondations tout au long du chemin et beaucoup d'éboulements aussi sur la route.

On arrive à l'embarcadère de Fronteras pour prendre une lancha et descendre le rio Dulce jusqu'à Livingstone. Pendant que les autres déjeunent dans un petit bouiboui je vais acheter quelques fruits au marché à côté.

On prend un petit bateau qui nous amène d'abord devant le Castillo de San Felipe, petit château fortifié au bord de l'eau, puis à l'entrée du lac d'Izabal, le plus grand lac du Guatemala. On repart alors en sens inverse pour descendre le rio Dulce. L'influence du lac cesse et l'eau devient progressivement boueuse. Le bateau fait quelques détours ici et là pour nous faire approcher la mangrove de plus près. Diverses sortes d'oiseaux nichent dans des arbres à grandes racines aériennes caractéristiques des mangroves, des lotus recouvrent par moment le bord de l'eau. Il y a aussi quelques « pièges à touristes » : des pirogues avec des gamins qui viennent, avec la complicité du conducteur du bateau, se faire prendre en photo et se coller à nous pour qu'on leur donne quelque chose.

Mangrove du Rio Dulce
Mangrove du Rio Dulce

Les rives du fleuve deviennent très abruptes, et on arrive dans une sorte de canyon complètement recouvert par la jungle. C'est étonnant de voir comment elle arrive même à recouvrir des parois verticales.

Arrivé à Livingstone, on a déjà un petit aperçu de l'ambiance spéciale de cette ville. En effet elle est principalement habité par les garifunas, métis d'indigènes et d'immigrants noirs des caraïbes, une sorte d'enclave du Bélize au Guatemala. On prend un pick-up pour aller à l'hôtel qui est au bord de la plage assez éloigné de la ville. Le conducteur nous demande à un moment de descendre pour alléger le pick-up pour pouvoir monter une côte, et le voilà parti, avec nos bagages et seulement quelques uns d'entre nous. Heureusement, il s'agit juste d'un malentendu : il est allé directement à l'hôtel déposer les bagages et les autres, et revient une dizaine de minutes plus tard nous rechercher. Arrivé au bord de la mer, on a encore un petit kilomètre à pied avant d'arriver à l'hôtel, en fait des bungalows assez rustiques.

Une petite baignade dans la mer, profitant des quelques vagues, puis douche (froide) et dîner à l'hôtel : on est dans un endroit très isolé et il n'y pas vraiment d'autre endroit où aller, mais le menu est bien fourni et l'équipe de l'hôtel très sympathique.


Dernière mise à jour : 15 octobre 2002.
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