Dimanche 27 août :
Leh


Journée à Leh

Levé tôt, je vais faire un petit tour en ville avant le petit déjeuner. Effectivement tout est fermé à cause de la grève, seul le ramassage des ordures fonctionne. Des personnes sont déjà nombreuses aux points d'eau pour remplir leurs bidons au tuyau : beaucoup de maisons n'ont apparemment pas l'eau courante. Des policiers patrouillent parmi les quelques personnes présentes dans la rue.

Statue de Maïtreya
Statue de Maïtreya

Au début de la montée vers le palais j'ai de la chance. Dans un dédale de rue la porte habituellement fermée d'un temple est ouverte : c'est l'heure du ménage.

C'est une belle salle avec une statue géante de Maïtreya, le futur Bouddha à venir.

La personne qui fait l'entretien du temple referme la porte de la salle à clé quand je pars.

Petit déjeuner à l'hôtel, sans porridge !, avec des pancakes à la banane. Je repars ensuite me balader.

La visite matinale du temple me donne envie d'aller visiter tous les monastères aux alentours du palais.

Leh : palais et monastères
Leh : palais et monastères

Je vais d'abord voir les salles du monastère situé juste avant le palais : quelques belles petites salles. Je monte ensuite au monastère situé au-dessus du palais. Je visite la salle des protecteurs, les statues représentant les divinités tutélaires courroucées ont le visage voilé, puis une autre salle contenant elle-aussi une statue géante de Maïtreya.

Tout en haut, belle vue sur Leh. J'assiste vers 11 heures au décollage de l'avion de 10 heures : impressionnant, il y a peu de place pour prendre de l'altitude et manoeuvrer entre les montagnes.

Je redescends par derrière puis me perds dans les petites ruelles pour arriver au terrain de polo. Je reviens ensuite à l'hôtel en passant par les deux petites collines ornées chacune d'un petit monastère tous deux étant malheureusement fermés.

Déjeuner à l'hôtel. Je repars ensuite faire les dernières emplettes. C'est pas facile d'acheter chez les tibétains et non chez les kashmiris : leurs boutiques sont plus difficiles à trouver et cet après-midi une partie de ces boutiques tibétaines sont restées fermées.

Enfin, j'arrive à terminer mes achats. Je monte au palais pour profiter de la lumière de l'après-midi dans les ruelles. Ici et là au sein des ruelles, dans des petits enclos abrités du soleil par une bâche, des vaches passent le temps comme elles peuvent.

En redescendant vers le centre ville j'entends le muezzin de la mosquée avec un fond musical sonore pas du tout islamique. Ça fait un effet bizarre, pas désagréable : ça adoucit le muezzin. Une fois la récitation des versets du Coran terminée, je m'aperçois que de la musique est diffusée à fond par les haut-parleurs en centre ville. On entend Om Mani Padme Hum à répétition sur un accompagnement musical du genre Jésus reviens. C'est cette musique qui faisait le fond musical de tout à l'heure.

Retour à l'hôtel, douche, empaquetage : il faut faire les bagages, demain on reprend l'avion. Faire son sac devient sportif : il faut y recaser les achats laissés à l'hôtel avant le trek plus les nouveaux achats de la journée.

Je monte ensuite sur le toit de l'hôtel pour profiter d'une dernière vue sur Leh avant le coucher du soleil.

On fait un apéro de fin de trek sur l'une des terrasses de l'hôtel, en même temps qu'un spectacle de danses ladakhies, celui-là même que l'on avait vu avant de partir en trek.

Dernière mise à jour : 14 novembre 2000.

© Stéphane Rivière, S.Riviere@univ-mulhouse.fr