Samedi 9 août : 12^e jour de trek : Rinam - Pishu

Petite journée devient grande

Le vent est tombé ce matin mais le ciel est assez nuageux. Chemin plat pendant une heure le long duquel on découvre de nouvelles montagnes bordant la vallée avec des couleurs magnifiques. À partir de là deux options s'offrent à nous : soit on va directement au camp qui est à 1h30 de marche, soit on va visiter la couvent de Zongla, qui est toute proche à vol d'oiseau mais séparée de nous par le fleuve. Il faut alors faire un détour pour prendre le pont, soit deux heures pour aller au village, deux heures pour en revenir, et encore les 1h30 jusqu'au camp, soit 5h30 au total.

Paysage de trek

Une bonne partie du groupe va à Zongla. On va donc chercher le pont. Il faut faire attention en le traversant, il manque une ou deux planches. Quelques gouttes de pluie font une courte apparition. Puis on suit la piste jusqu'au village que l'on traverse pour arriver au couvent. Une fois sur place, petite déception : les nonnes ne sont pas là car elles célèbrent une cérémonie pour un mort dans un village plus loin. On ne peut pas visiter non plus car elles ont emporté les clés avec elles.

On déjeune sur place, puis alors que presque tout le monde est reparti, un moine va au village chercher les clés. On le voit aller d'une maison à l'autre, puis finalement il revient effectivement avec les clés. On peut visiter la petite salle de culte du couvent qui sert à la fois de lhakhang et de salle des protecteurs.

On repart en passant cette fois-ci par les champs et les petits villages en bas. Le vent s'est levé et c'est assez bizarre : des rafales de vent chaud alternent avec des rafales de vent frais.

Zongla : champs et couvent (au milieu à droite)

On arrive au village de Pishu (3500 m) situé juste au-dessus du camp. On voit des maisons qui ont des petits tcheutens à l'intérieur. Au camp, soulagement, on est sur de l'herbe. Il y a du vent, mais pas de poussière. Toilette, lavage de cheveux, lessive et rasage. Cette fois-ci le vent dure pratiquement toute la nuit. Impossible d'aller dans les toilettes en dur : les rafales de vent passent par en bas et ressortent par le trou dans le plancher ; elles nous renverraient à la figure tout ce qui essaierait de tomber par le trou !