Lundi 11 août : 14e jour de trek : Hamunil - Snertse


Le retour des cols

Le temps est plus ensoleillé que ces derniers jours. On prend le chemin qui longe la rivière, chemin qui commence par quelques petites montées et quelques petites descentes. Les paysages sont magnifiques, et le sont d'autant plus avec le retour du soleil. Il fait aussi de nouveau très chaud.

Paysage de trek
Paysage de trek

Au fond de la vallée c'est splendide ! Les roches sont de toutes les couleurs et les montagnes semblent se rentrer dedans et s'imbriquer les unes dans les autres. À couper le souffle, ce qui n'est d'ailleurs pas une bonne idée, car on bifurque à gauche pour prendre un chemin très sinueux et très raide pour monter au col du Parfi La (3940 m).

Vue depuis le col du Parfi La
Vue depuis le col du Parfi La

Enfin on arrive au col. Là, très belle vue, et on voit malheureusement très bien ce qui nous attend en face. Il faut tout d'abord redescendre tout en bas traverser la rivière, puis remonter tout ça pour passer le deuxième col de la journée, et évidemment cette deuxième montée est tout aussi raide que celle qu'on vient de faire. D'ailleurs on voit très bien les zig-zags du chemin.

Descente raide et longue assez éprouvante pour les genoux jusqu'à la rivière (3450 m). On s'arrête déjeuner au bord de celle-ci juste après le pont. Un peu de temps pour digérer, puis on attaque cette deuxième montée.

Arrivée enfin en haut du col (3850 m). C'est assez étonnant car sur la droite il y a une petite arête très étroite avec de chaque côté une pente très raide, et les parois de la montagne juste en face forment un immense mur vertical qui tombe à pic tout en bas. Il souffle aussi un vent très violent, il faut faire attention de ne pas se faire pousser dans le vide.


On ne s'attarde donc pas et on continue le chemin jusqu'au camp de Snertse (3800 m). Grosse déception en arrivant au camp : c'est un petit emplacement très poussiéreux et balayé par le vent. On arrive à faire la toilette au torrent en contre-bas. En revanche, pas de tente chiottes, il faut faire dans la nature en faisant attention où on marche car en contre-bas du camp, seul endroit où on peut s'abriter des regards, c'est recouvert partout de crottes et de PQ.


Dernière mise à jour : 22 octobre 2003.
©Stéphane Rivière, s.riviere@uha.fr

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