Mercredi 4 août :
Manali


Aujourd'hui on reste à Manali.

On prend le petit déjeuner vers 9-10 h : petite grasse matinée pour se remettre du long trajet en bus de la veille.

On va ensuite visiter un vieux petit temple indouiste tout en bois dans la forêt à côté. L'entrée du temple est très travaillée. Juste à côté, il y a une petite fête forraine avec quelques manèges, dont un petit train qui circule sur un huit de 5 mètres de long.

Je redescends vers le centre ville par des petits chemins et arrive dans la grande rue principale autour de laquelle sont toutes les boutiques et les marchés.

Manali : rue principale
Manali : rue principale

Déjeuner à l'hôtel, puis on redescend en centre ville, on traverse la rivière et on remonte la route pour arriver aux sources d'eau chaude. Les bains publics sont fermés car les temples d'où vient l'eau chaude leur ont coupé l'alimentation depuis les sources. On jette un coup d'oeil rapide aux deux petits temples qui gèrent ces sources.

Les maisons de ce petit village sont des maisons de paysans à l'ancienne (c.-à-d. des maisons de paysans de montagne comme chez nous il y a 40 ans) avec des balcons en bois sculpté, et les animaux dans la cour.

Quand on redescend à Manali l'averse éclate. On met nos capes de pluie, mais finalement c'est pas très pratique : avec la transpiration on est presque aussi trempé à l'intérieur. Il va falloir que je fasse comme les locaux : acheter un parapluie !

Avec une partie du groupe on visite les deux monastères bouddhistes du centre ville. Ce sont des monastères de l'ordre gelugpa (toit et bonnet jaunes).

Il y a beaucoup de circulation dans l'artère principale de la ville, notamment des rikshaws (triporteurs à mobylette). Il doit y avoir beaucoup de visiteurs allemands car presque toutes les pâtisseries sont des « German Bakery ». On est aussi souvent abordé par des personnes essayant de nous vendre du vrai safran du Cachemire.
Comme le tissu en soie n'est pas très cher, certaines se font faire des petits ensemble sur mesure.
On voit beaucoup de chiens et de chiots, ce qui est un peu surprenant dans la mesure où les gens ici ne les aiment pas vraiment et leur jettent volontier des cailloux.

Dîner à l'hôtel, poisson frites : pas très indien. On leur demande de nous faire des repas plus locaux pour demain.


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Dernière mise à jour : 20 septembre 1999.

© Stéphane Rivière
S.Riviere@univ-mulhouse.fr