Aujourd'hui on reste encore à Manali.
Le matin on monte à Old-Manali, la partie ancienne de Manali située à l'écart de la partie récente. C'est effectivement une vieille ville : les maisons sont des sortes de bergeries en bois, certaines avec de beaux balcons sculptés.
Maison du vieux Manali
On visite un petit temple indouiste construit récemment à
l'endroit où ils ont découvert une statue ancienne. Quelques
statues « intéressantes » du dieu éléphant.
Le temps reste un peu couvert.
Revenu en centre ville, je vais acheter un parapluie : c'est beaucoup plus
pratique qu'une cape de pluie (où on est en fait vite mouillé de
transpiration à l'intérieur) et ça fait couleur locale
:-)
Je vais aussi acheter des timbres à la poste. Alors que
l'employée semble calculer rapidement de tête le prix des
timbres, 12x8=96 (à moins qu'elle n'eût une table sous les yeux), il
lui faut prendre la calculatrice pour calculer la monnaie à me rendre :
100-96 = 4 !
On remonte à l'hôtel en rikshaw : c'est assez rigolo, même
s'il a un peu de mal dans la montée (on est quatre en plus du
chauffeur).
Le déjeuner à l'hôtel est plus typique que la veille :
riz, dal (lentilles), lady fingers (légume à chemin
entre la courgette et le haricot vert) et une sorte de ragoût.
L'après-midi je retourne en centre ville acheter un pantalon en coton
léger (très pratique et pas cher) et des cartes postales (pour
aller avec les timbres :-). En passant dans les petites ruelles je vois comment
ils font leurs beignets : pas très motivant.
Dans les ruelles de part et d'autre de la rue principale on trouve
différents ensembles d'activités : vêtements, boucheries,
chaussures (on peut se faire réparer ses tongs si on le souhaite),
marchés, livres d'occasion divers et variés (j'ai même vu
le Hijacker Guide to the Galaxy !).
Beaucoup ont la télé satellite qu'ils reçoivent avec de superbes paraboles « fait main » : les paraboles ont une armature en fer sur laquelle sont vissés des grillages métalliques genre moustiquaire.
Une fois à l'hôtel, je donne à nouveau des affaires à laver : il faut en profiter avant le trek et c'est vraiment pas cher (même si le résultat est moyen, au moins ça sent le propre). Ensuite écriture des cartes que je vais poster dans une petite boîte accrochée à un tronc d'arbre pas loin de l'hôtel : c'est plus risqué que d'aller les poster et les faire tamponner à la poste, mais finalement les cartes sont bien arrivées !
© Stéphane Rivière