Jeudi 19 août :
Juldo - Sanku


Il fait toujours aussi beau ce matin, et les montagnes au fond du campement, nettes dans la lumière du matin, se reflètent dans les cours d'eau qui traversent l'étendue de verdure où se trouve le campement ; belle vue pour bien commencer la journée.

Vue depuis le campement à Juldo
Vue depuis le campement à Juldo

On va au monastère en bus pour faire une petite visite. Une fois sur place je m'aperçois que j'ai laissé mon appareil photo au campement. Je repars donc au camp en footing, en faisant quelques sauts ici et là pour franchir les cours d'eau. Ça réchauffe (3 km à 4000 m). J'arrive juste à temps : l'équipe allait partir.

Je me rends à nouveau vers le monastère, me faisant même prendre en stop par un Tata qui passait par là. Je rejoins le reste du groupe qui revient du monastère au milieu du trajet, et on reprend donc la piste en minibus.

Les paysages sont toujours aussi beaux. Avant de quitter le Zanskar proprement dit, on passe au pied d'un glacier qui arrive de l'autre côté de la rivière. C'est superbe, et on aimerait bien traverser la rivière, mais ici elle est assez large, a un débit assez important et un courant et des remous très forts.

On s'arrête plus loin pour déjeuner, dans un petit coin en hauteur, dans des champs, où on a une très belle vue de la vallée. On a réussi à voir les pointes du Nun et le Kun, sommets situés à plus de 7000 m d'altitude.

On a aussi vu en cours de route beaucoup de campements de bergers et de troupeaux de moutons, avec par endroit des coopératives pour la laine.

On quitte donc le Zanskar pour entrer dans la vallée du Purit. Tout change. On rencontre maintenant des musulmans à la place des ladakhis. Plus de chörtens, plus de jolis petits villages, mais des villages avec des maisons au toit en tôle ondulée et des mosquées.

La vallée est beaucoup plus large, plus cultivée et on rencontre beaucoup de vaches. Il y a aussi beaucoup d'arbres, ce qui contraste avec les paysages plus désertiques rencontrés jusqu'à maintenant. Le paysage est beaucoup plus sobre (plus domestiqué), et la piste un peu plus défoncée. L'après-midi est assez pénible.

On arrive enfin au campement où les tentes ont déjà été installées sous un bosquet d'arbres.


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Dernière mise à jour : 10 novembre 1999.

© Stéphane Rivière
S.Riviere@univ-mulhouse.fr