Mercredi 25 août :
Leh - Delhi - Agra


Lever tôt ce matin à 4h45 pour arriver à 6h à l'aéroport. On arrive à l'ouverture ce qui permet d'éviter le plus gros du « foutoir » qui s'ensuit.

Finalement, ce n'était pas la peine de ruser. Notre avion n'est pas là et n'arrive que plus tard. Après avoir passé plusieurs fouilles aussi inefficaces les unes que les autres, on nous appelle vers 10h30 (l'avion devait décoller à 9h). On commence à aller dans la navette quand on nous en fait redescendre : ils se sont plantés de vol !

On doit encore attendre, avant enfin de pouvoir monter dans l'avion, après une dernière fouille sur la piste, hommes et femmes séparés de part et d'autre de l'avion.

À Delhi, c'est la totale : on apprend que nos bagages sont restés à Leh et qu'on ne les aura (espoir) que le lendemain. C'est d'autant plus énervant qu'ils nous ont fait mettre à Leh toutes les piles dans les bagages à soute (il paraît que c'est une mesure de sécurité, on se demande où ils vont trouver tout ça !), et donc on n'a plus de piles pour les appareils photos : c'est dommage de photographier le Taj Mal sans piles.

On prend le bus pour Agra, et on s'arrête en banlieue de Delhi dans un petit magasin photo où à force d'insister on arrive à avoir des piles, que l'assistant va chercher dans une boutique à côté, une à une alors qu'on lui en demande plusieurs.

On continue le trajet sur l'« autoroute » indienne. En fait ces autoroutes sont juste des deux fois deux voies bien goudronnées, et on y trouve absolument de tout (une sorte d'inventaire à la Prévert) : des voitures, des Tatas bourrées à craquer, des bus bondés, des rikshaws, des bicyclettes, des troupeaux de vaches et même des véhicules à contre-sens (plutôt que d'aller un ou deux kilomètres plus loin pour reprendre ensuite dans le bon sens, ils préfèrent faire quelques centaines de mètres à contre-sens). C'est assez distrayant.

De toutes façons notre bus n'est pas un foudre de guerre, 65 km/h en vitesse de pointe, et on se fait même doubler par des rikshaws ou des bus remplis à ras bord.

On arrive à la nuit tombée à l'hôtel à Agra, sans avoir eu le temps de visiter le Fort Rouge comme prévu. On n'est pas trop assortis à l'hôtel, hôtel assez chic, avec nos vêtements pas très propres et poussiéreux, sans rechange.

On va faire un petit tour à la piscine en sous-vêtements (nos bagages sont restés à Leh) : comme il fait nuit et que nous sommes les seuls à la piscine, on ne choque personne. Ça fait du bien.


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Dernière mise à jour : 10 novembre 1999.

© Stéphane Rivière
S.Riviere@univ-mulhouse.fr