Mardi 18 août :
Cuzco - Puno


Aujourd'hui la journée commence bien :-)
Tout d'abord le petit déjeuner à l'hotel est complètement bordélique : la salle est très petite et ne peut accueillir tout le monde, c'est l'embouteillage, en plus la serveuse est complètement débordée et ne sais où donner de la tête.
Ensuite on a un mal fou a avoir le minibus qu'on avait réservé : après plus d'une demie heure de négociations, on réussit enfin à l'avoir.

Enfin, nous voilà partis traverser l'altiplano pour rejoindre Puno au Sud du Pérou. Les paysages sont très beaux. On est sur un plateau à 3000-4000 m d'altitude, entourés de sommets à 5000-6000 m. La terre des montagnes est plutôt rosée et la végétation est réduite à de l'herbe sèche qui colorie tout en jaune, jaune même presque un peu fluo par moments.

Paysage entre Cuzco et Puno
Paysage d'altiplano entre Cuzco et Puno

La route est souvent en construction et n'est qu'alors une piste de terre plus ou moins caillouteuse ; le bus dans ces cas-là avance très très lentement.
On s'arrête dans une petite ville pour manger. On déjeune dans un petit restaurant local (c.-à-d. un vrai restaurant où les péruviens du coin viennent manger :-). C'est très sympathique et le lomo saltado n'est pas mauvais.

On repart ansuite pour cette longue journée de transports. Dans l'après-midi on crève un pneu sur une portion de piste. La roue est changée rapidement, et on s'arrête un peu plus tard dans une petite ville pour remettre une nouvelle roue (nouvelle ne veut pas forcément dire neuve :-) à la place de la roue de secours.
ON se ballade un tout petit peu et on voit une scène amusante dans le village : des indiens essaient de rentrer un troupeau d'alpagas dans leur maison, mais les alpagas font de la résistance et refusent de rentrer. Les indiens se mettent à plusieurs pour tirer quelques alpagas et les faire rentrer de force. Alors, les autres se mettent finalement à suivre et à rentrer à leur tour.

On repart, traversant ce plateau désertique où de temps en temps on voit des paysans au milieu de nulle part faire paître des troupeaux d'alpagas.

Enfin on arrive laborieusement à Puno assez tard. La patronne du bus à une petite altercation au poste de police à l'entrée de la ville. Le policier voulait voir les soutes, la patronne ne voulait pas les ouvrir, puis les ayant finalement ouvertes, elles étaient vides. Apparemment elle voulait faire passer des marchandises en contrebande, mais celles-ci ont du être volées. On n'en saura pas plus que ces hypothèses sur cette affaire.

Arrivée donc à Puno by night. La première impression n'est pas très engageante : c'est sale, il y a beaucoup de marchés crasseux bondés de monde. On verra demain une fois reposés, ça ira certainement mieux.

À l'hôtel, beaucoup d'entre nous donnent du linge à laver : en effet, il y a beaucoup à laver du trek du Chemin de l'Inca et on n'a vraiment ni le temps ni les moyens de le faire avant de partir dans deux jours.
On dîne dans une polleria (restaurant de poulet grillé), et dodo : demain on se lève tôt (6 h) pour prendre les premiers bateux sur le lac Titicaca.


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Dernière mise à jour : 20 septembre 1998.

© Stéphane Rivière
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