Mercredi 8 août :
Kathmandu


Journée libre

Journée libre. Le matin j'en profite pour aller faire des courses dans Thamel. Je me fais aborder par un étudiant qui me dit qu'il est en vacances et qui se propose de m'aider. Je cherche une statue de Manjushri, mais il a l'air de connaître encore moins bien que moi les boutiques où je pourrai en acheter une. Après deux boutiques il m'emmène finalement dans la sienne : il peint des thangkas. Comme pratiquement la majorité des thangkas que l'on voit, ceux qu'il peint sont des thangkas « artistiques », c'est-à-dire qui prennent de grandes licences artistiques avec les modèles bouddhistes et n'ont rien à voir avec l'iconographie traditionnelle. Ses thangkas ne sont vraiment pas terribles et j'arrive enfin à le quitter.

J'arrive ensuite rapidement à une boutique où je trouve enfin ma statue. Ce n'est pas si facile de tomber sur une statue simple qui ne soit ni monochrome, ni de toutes les couleurs. Je passe ensuite au « Tibet Bookstore » acheter quelques livres introuvables en France puis rentre à l'hôtel.

C'est assez amusant de voir le temps évoluer : il faisait très frais ce matin et le ciel était très couvert. Dès que le soleil pointe un peu à partir de la matinée, il fait aussitôt très chaud et lourd.

Retour au centre de Kathmandu où je fais la tournée des petits stupas puis me laisse perdre dans les ruelles, d'abord dans Thamel puis un peu plus au sud où j'atterris dans les marchés. Assez agréable, si l'on excepte le fait qu'on se fait presque constamment klaxonner par une moto, un vélo, ... même dans des petites rues apparemment piétonnes. L'inconvénient de ces petites rues, c'est que dès que deux véhicules se croisent la situation devient délicate et c'est l'embouteillage et le concert de klaxons assuré.

Retour à l'hôtel situé à vingt minutes à pieds. Le trajet est à chaque fois l'occasion de goûter à la pollution créée par les moteurs pétaradants et fumants des innombrables voitures, motos et autres rikshaws. D'ailleurs les Népalais eux-mêmes commencent à porter des masques anti-pollution.

À l'hôtel, piscine pour se détendre un peu, puis je mange l'apple strudel acheté dans une petite pâtisserie de Thamel : délicieux. Dîner dans un restaurant thaï : très bon, mais un peu cher, et on rentre encore très tard à l'hôtel.


Dernière mise à jour : 10 octobre 2001.
© Stéphane Rivière, s.riviere@uha.fr

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