Quatrième jour de trek, deuxième col
Partis vers 9 heures, on remonte doucement la vallée jusqu'à atteindre le petit col de Chitu La au bout d'une heure et demie de marche tranquille.
Montée vers le col de Chitu La
On croise plusieurs animaux en cours de route. Tout d'abord on voit deux oiseaux superbes avec un corps rouge et marron et des ailes noires et blanches. On croise ensuite une marmotte, puis plus loin on entend des bruits bizarres et on voit en face sur l'autre pente des oiseaux qui se déplacent en troupeau en marchant : bizarre autant qu'étrange. Finalement on voit au col un rongeur (comme ceux déjà rencontrés) qui se ballade dans les pierres du cairn.
Le passage du col est un peu tristounet : le temps est couvert, il y a du vent et il fait donc assez froid, et pour marquer le passage du col il y a juste un gros tas de pierres.
Vue depuis le col de Chitu La
De l'autre côté, le col s'arrête brusquement en une barre rocheuse que l'on contourne en descendant le long d'un petit chemin assez raide. Il se met à pleuvoir : les descentes de col doivent être maudites ! On atteint un grand replat où on longe deux lacs consécutifs. Arrivé au bout du deuxième lac on s'arrête pique-niquer. Des trous de ciel bleu apparaissent dans les nuages et le soleil se montre. J'en profite pour prendre quelques photos de fleurs, notamment un superbe pavot bleu de l'Himalaya. Les fleurs sont toujours aussi magnifiques et colorées.
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| Descente dans une gorge |
On repart et on se retrouve rapidement à descendre dans une gorge.
C'est étonnant. On est au Tibet, dans l'Himalaya, à plus de 4000 mètres d'altitude, et on est là, dans une gorge avez une végétation verdoyante importante devenant de plus en plus dense et avec de plus en plus d'arbres.
Tout est vert avec partout des fleurs magnifiques.
On voit régulièrement des yacks à flanc de montagne sur des pentes raides et on croise deux tentes de nomades sur le chemin. On longe aussi un petit troupeau de yacks et on assiste (de loin :-) à un combat des chefs : deux yacks se font face et se foncent dessus tête baissée. Pour l'instant ça va, c'est pas encore trop violent.
Combat de yacks
Une très belle descente donc, où on croise et recroise la rivière : heureusement on peut à chaque fois passer à gué sur des cailloux.
On arrive au confluent de deux rivières où quelques yackmen de notre équipe sont là pour nous en faire traverser une à dos de yack. On arrive ensuite au camp situé juste un peu plus loin à Gya sumdo (4490 m).
Encore quelques minutes de soleil puis le ciel se couvre. Il commence à pleuvoir, heureusement ça ne dure que cinq à dix minutes. Pas de « douche » aujourd'hui : le temps est couvert et froid et le torrent en contre-bas est difficile d'accès.
