Jeudi 16 août :
trek - 5e jour : Gya sumdo - Yemalung (Yemalung)


Quatrième jour de trek, descente des gorges

On continue la descente des gorges. La végétation devient plus touffue mais avec toujours autant de fleurs de toutes les couleurs. On ne s'en lasse pas, d'autant plus qu'elles ne cessent de changer avec l'altitude.

Petit village
Petit village tibétain

Il fait un peu moins beau qu'hier : le ciel reste désespérément couvert avec quelques gouttes de pluie ici et là. On croise de temps en temps un troupeau de yacks, bien qu'avec la baisse d'altitude ceux-ci laissent plutôt maintenant leur place aux vaches.

On aperçoit de temps en temps au loin dans des endroits perdus au milieu de la montagne de la fumée indiquant des tentes de nomades.

On arrive en vue d'un petit village, et on s'arrête manger juste avant histoire de laisser passer un groupe d'américains de l'espace (Goretex fluos, talkies individuels, ...).

On traverse ensuite le petit village et on continue notre chemin.

On arrive enfin à un méandre du fleuve où doit se situer le campement

On est à 4030 m d'altitude, au pied de la montagne en haut de laquelle se situe l'ermitage de Yemalung (Yemalung).

On doit attendre un peu que les yacks arrivent, heureusement le soleil fait une petite apparition. Je vais voir un peu plus loin et je vois apparaître peu à peu en haut de la montagne au milieu de la forêt d'arbres l'ermitage de Yemalung (Yemalung). Je croise aussi un couple de l'équipe d'américains qui regardent l'ermitage à la jumelle : ils sont en contact radio avec leurs deux fils qui sont en train de monter à l'ermitage. On y montera demain matin.

Les yack arrivent enfin : on croit comprendre qu'ils ont traversé la rivière.

Discussion entre des membres de notre équipe de trek et des nonnes de l'autre côté de la rivière : elles voudraient faire leur toilette et indiquent qu'il faudrait camper ailleurs. Grandes négociations, et personne ne cède.

Le cuisinier nous apporte deux sacs et on comprend alors, en voyant les sacs trempés, que les yacks ne se sont pas contentés de juste traverser la rivière mais qu'ils y sont allés de bon coeur et pris un véritable bain. Les sacs ont donc été complètement immergés sous l'eau. Mon sac fait partie des « victimes » et un peu d'eau est rentrée malgré le sur sac. Comme toutes mes affaires sont en plus emballées dans des sacs, pas de dégâts : juste deux ou trois choses à faire sécher. Rien de bien grave non plus pour les autres sacs mouillés.

On monte les tentes et le ciel se recouvre de nuages. Je vais me laver au fleuve et la pluie se met à tomber alors que je termine juste de me laver les cheveux. Elle ne va pratiquement pas cesser jusqu'au soir.


Dernière mise à jour : 10 octobre 2001.
© Stéphane Rivière, s.riviere@uha.fr

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