Dimanche 19 août :
trek - 8e jour : ermitages de Chimpu (Chimpu)


Ermitages de Chimpu (Chimpu)

On prend le camion local, « la bétaillère », pour se rendre aux ermitages de Chimpu (Chimpu). On s'y entasse avec les autres touristes et les tibétains et les moines qui y vont en pèlerinage. Le camion prend la piste de terre qui remonte la vallée vers la montagne. C'est assez impressionnant. La piste est complètement défoncée et ravinée par la pluie et on est d'ailleurs obligé de la « réparer » plusieurs fois en cours de route en mettant des gros cailloux pour boucher quelques gros trous. Âmes sensibles, ne pas trop regarder : les roues sont souvent à moitié dans le vide. On doit amuser les lapins du coin : on n'arrête pas d'en voir gambader sur les côtés. En tout cas un grand bravo au chauffeur du camion qui assure comme un pro.

Chimpu
Arrivée à Chimpu (Chimpu) : descente de la « bétaillère ».

On s'arrête en bout de piste : le camion reste là et repartira en milieu d'après-midi, avec nous à bord si on revient à temps.

Juste à une centaine de mètres il y a un petit temple où se déroule une puja. Ce sont des nonnes qui chantent, le tout accompagné par les instruments rituels : conques, haut-bois, grands cors, tambours, ... C'est magnifique ! Il y juste un touriste chinois sans gène qui rentre sans ôter sa casquette et qui se met n'importe où à l'intérieur pour prendre des photos au flash.

On monte ensuite au monastère. D'abord on suit un chemin « pavé », puis on se perd dans les innombrables petits chemins parfois à peine marqués qui parcourent la montagne et relient les ermitages.

À force de monter on arrive enfin au petit monastère. Du toit on a une magnifique vue sur la petite vallée qui mène à Samye (Samye) et sur la grande vallée du Tsangpo.

Vue depuis chimpu
Vue depuis depuis le monastère de Chimpu (Chimpu)

On pique-nique tranquillement. Il y a plein d'oiseaux dans le coin, notamment des oiseaux rouges qu'on n'avait jamais encore vus. On redescend ensuite en regardant de près un ou deux ermitages : des petites cabanes plus ou moins de fortune, voire parfois un emplacement à peine aménagé dans une petite grotte.

Arrivé en bas, le groupe se sépare en deux : une partie redescend avec le camion, et nous on décide de rentrer à pied, histoire de se balader un peu et de profiter du paysage.

Très beau chemin à travers des petites prairies, puis à travers un paysage qui ressemble un peu à de la garrigue avec des buissons odorants et d'autres piquants. On rejoint la piste au moment ou le camion passe, et on continue tranquillement notre chemin jusqu'à Samye (Samye). On recroise le camion alors qu'il remonte aux ermitages. Le chauffeur a un large sourire : son camion est vide et il s'en donne à coeur joie.

On se fait la réflexion que contrairement au Ladakh où les paysages sont remplis de petits Chorten (chörten) blancs et de murs de manis, ici il n'y a rien de tout ça. C'est assez étonnant et on se demande si les Chinois n'ont pas détruit et interdit tout ça. Même au passage du col il y avait seulement un gros tas de pierres et quelques drapeaux à prières.


Dernière mise à jour : 10 octobre 2001.
© Stéphane Rivière, s.riviere@uha.fr

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